Amphore in Dreaming Amphore

Together we hold, without holding, the amphore.

We trust without hoping, the answer.

Without opening an eye, we see
into and beyond the amphore
into and beyond this metaphore.

We are broken into enough luminosity
to awaken the night skies.
Our hearts are breaking fractals
into the growing light of the womb.

The amphore knows nothing of its own
containings, pourings, tiltings, spillings,
breakings into pieces of art and heart pieces
in the light of the womb’s loving smile.

On the noon of noons
Nūn, the serpent cycling into wheel, the wheel dancing into serpent.

The amphore owes nothing to the knowings
But known is the Peace
while is granted and none to be taken for granted.

On the noon of noons,
Known, is Love.

That is all, that is free.

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Au plein soleil de minuit
à la nona hora, la neuvième et dernière heure,
Maintenant
c’est la nuit la plus longue
et le plus long partage du temps du rêve avec les ours.

Ensemble nous tenons, sans tenir, l’amphore.

Nous avons confiance, sans espoirs, en la réponse.

Sans ouvrir un œil, nous voyons
dans et au-delà de l’amphore
dans et au-delà de la métaphore.

Nous nous sommes brisés en assez de luminosité
pour réveiller les cieux nocturnes.
Nos cœurs se brisent en fractales
dans la lumière croissante de la matrice.

L’amphore ne sait rien de ses propres
contenances, versements, inclinaisons, renversements,
brisures en morceaux d’art et de cœur
à la lueur du souriant amour de la matrice.

Au plein soleil de minuit, noon of noons,
Nūn, le serpent s’enroule en roue, la roue se danse en serpent.

L’amphore ne doit rien à la connaissance
mais sue est la Paix
alors que rien n’est à prendre pour acquis, on lui doit reconnaissance.

Au sein du soleil de minuit
Su est l’Amour.

Voilà qui est tout, voilà qui est libre.”